La SFT a mené ce printemps une enquête auprès de ses membres et de l’ensemble du secteur de la traduction et de l’interprétation afin d’estimer les répercussions de la crise sanitaire sur l’activité.
Cette enquête, qui porte sur les mois de mars à mai 2020, a été riche d’enseignements et souligne combien les aides publiques ont été et sont toujours essentielles à notre secteur. Notons entre autres qu’une personne sur deux a déclaré avoir sollicité au moins une fois l’aide du fonds de solidarité sur la période, que 43 % déclaraient anticiper une baisse de chiffre d’affaires entre juin et septembre et que plus de deux personnes sur trois anticipaient une baisse des commandes ou manquaient de visibilité pour cette même période. Par ailleurs, 57 % des personnes interrogées estiment que la crise aura une incidence sur leur activité, dont 48 % prévoient de créer une activité complémentaire et 7 % craignent de devoir arrêter définitivement.
En outre, la crise semble avoir touché l’ensemble du territoire sans distinction. Enfin, si tous nos métiers ont été durement touchés, la situation était plus difficile encore pour les interprètes, qui ont subi une chute de chiffre d’affaires massive (70 % déclaraient une baisse d’au moins 50 % en mai, contre à peine plus de 40 % pour l’ensemble du secteur).
À l’heure du reconfinement, le soutien de l’État est plus que jamais vital pour nos métiers. Nous espérons qu’il perdurera le temps nécessaire pour laisser à l’ensemble de nos collègues le temps de voir leur activité redémarrer.
Pour en savoir plus: SFT